De la vallée de Uco à Maipú, en passant par Luján de Cuyo, on compte
plus de 1100 vignobles, des producteurs artisanaux aux géants
industriels. Le vin fait la fierté du pays: il a été nommé boisson
nationale en 2010 par la présidente Cristina Kirchner.
Pour les vacanciers, la question qui s'impose n'est pas de savoir si
l'on va ou non visiter un vignoble, c'est de déterminer lesquels! Les
agences touristiques affluent. Chacune propose une virée de deux à
quatre destinations, en minibus ou en vélo. On vous cueille à l'hôtel et
on vous guide jusqu'aux vignobles.
Entre les vignes et les caves, on vous enseigne le b.a-ba de la
dégustation: comment observer la robe, humer les arômes et comprendre
l'attaque en bouche. Quelques notions de base sur le processus de
production ainsi qu'un bref historique de la viticulture argentine,
principalement issue des traditions espagnoles. Juste ce qu'il faut pour
piquer la curiosité.
Vous êtes assurés de goûter un malbec ou un torrontés, deux cépages
typiques du pays qui gagnent en notoriété et percent doucement le marché
international.


La ville de Mendoza vous servira probablement de camp de base pour vos
sorties. Dotée d'un vaste réseau d'irrigation, elle est une oasis de
fraîcheur, bien qu'elle soit située en plein désert. Ses rues spacieuses
et verdoyantes sont bordées d'immenses feuillus. La ville, qui compte
plus de 114 000 âmes, impose un rythme «latin», plutôt décontracté: les
gens soupent à 23h, se regroupent autour d'un barbecue chaque dimanche,
ferment leur commerce en après-midi et ne manquent jamais une occasion
de boire du maté. Ils travaillent fort, mais prennent le temps de
s'arrêter.